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Lorsqu'on me parlait de quinoa , j'étais réticente au point de dire : " je n'en mangerai jamais " . Et il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis , aujourd'hui j'ai cuisiné du quinoa et nous nous sommes régalés . Il faut dire que l'accompagnement fait manger sans problème cette petite graine assez particulière .
Quinoa
Le quinoa est une petite graine propulsée il y a quelques années au rang de super-aliment en raison de ses nombreuses qualités nutritionnelles. Bienfaits santé, calories, perte de poids... Zoom sur celui que l'on surnommait le "riz des Incas".
Sous ses airs de céréales, le quinoa est en réalité un légume de la famille des chénopodiacées (légumes à feuilles), cousine de la betterave et des épinards. Mais c'est sa graine perlée qui est utilisée en cuisine, où elle se prête aux mêmes recettes que le riz ou le blé. Cette plante sacrée que les Incas appelaient "graine mère" tient d'ailleurs son nom du quechua (langue parlée par les Incas). Ses premières cultures remonteraient à près de 7000 ans dans les Andes d'Amérique du sud. Il existe deux variétés de quinoa : le blanc (ou blond) et le rouge.
Le quinoa possède sensiblement la même valeur calorique que les céréales (riz, pâtes, semoule …) mais il s'en distingue par sa composition nutritionnelle.
Bien plus riche en protéines que les pâtes et le riz, le quinoa est précieux pour les personnes qui limitent voire suppriment les aliments carnés (viande, poisson …). Végétariens, vegans et même flexitariens auront ainsi tout intérêt à mettre le quinoa au menu pour compléter leur apport protéique. Autre atout de cette petite graine : elles possèdent tous les acides aminés essentiels à la bonne assimilation de leurs protéines, contrairement aux autres céréales et aux légumes.
Deux fois plus riche en fibres que les pâtes et trois fois plus que le riz, le quinoa est bon pour le transit, mais aussi précieux en prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète et de certains cancers.
Enfin, le quinoa est bien plus riche en minéraux et oligo-éléments, notamment en fer, en manganèse, en cuivre et en potassium, que la majorité des autres céréales
Une portion de 100 g de quinoa cru apporte 380 calories. Cuit, il se gonfle en eau et triple de volume, sa valeur calorique est alors de 116 calories pour 100g.
Voici ma préparation qui nous a servi de plat principal.
Laver le quinoa avant de le cuire une quinzaine de minutes dans l'eau , égoutter et laisser refroidir. D'autre part émonder et épépiner deux tomates, éplucher deux avocats que vous couperez en petits dés . Hacher deux échalotes et un petit bouquet de persil, un peu d'ail selon votre goût ,une boite de thon blanc au naturel , des crevettes roses ajouter tout ceci au quinoa. Saler poivrer Faites une sauce à votre convenance ( pour moi c'est au yaourt, moutarde et fines herbes )
Bien mélanger le tout et mettre au réfrigérateur une bonne heure avant le repas.
C'EST DÉLICIEUX !!!!!
Je souhaite à vous toutes et tous une agréable ST Valentin demain
Bertille
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J'ai voulu partager avec vous cette belle preuve d'amour, ÉMOUVANT ...
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Bon vendredi, bon weekend mes amis , prenez soin de vous et des autres bien entendu.
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Connaissez-vous les bienfaits du thym?
Doté de merveilleuses vertus gustatives et médicinales, le thym est un aromate épatant dont il serait dommage de se passer.
Sur tous les fronts
Antiseptique, antiviral, antibactérien, antifongique... Le thym agit sur presque tout, des infections des voies respiratoires, en passant par celles des système génito-urinaires, buccal et digestif! Comme c'est un tonique général au pouvoir immunostimulant puissant, il est très efficace lors d'épisodes d'état grippal et de fatigue.
Comment l'utiliser?
En cuisine. Aromate essentielle de la cuisine, le thym s'utilise un peu partout, seul ou en bouquet garni, frais ou séché pour parfumer légumes, poissons, grillades, pot au feu... Il entre même dans la composition de desserts revisités, comme les sorbets ou la crème brûlée. Les abeilles en tirent un miel savoureux et crémeux, idéal pour sucrer mais aussi pour adoucir les maux de gorge.
En infusion. Pour combattre les inflammations de la sphère ORL, faire infuser 2 g de plante séchée dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 minutes. Boire plusieurs tasses par jour. Pour lutter contre la mauvaise haleine , la plaque dentaire ou les inflammations de la muqueuse buccale, faire infuser 5g de plante séchée dans 100ml d'eau bouillante, durant 10 minutes. Filtrer, laisser refroidir et se rincer ou se gargariser la bouche avec la préparation, 2 à 3 fois par jour.
En aromathérapie. Pour lutter contre la fatigue générale, mélangez 5 gouttes d'huile essentielle (HE) de thym à thymol avec 5 gouttes d'HE de giroflier dans 10ml d'huile végétale neutre. Masser la plante des pieds le matin avant la douche. En cas de refroidissement, boire un jus de citron sucré avec 1 goutte d'HE de thym à thymol diluée dans une cuillerée à miel.Précautions d'emploi
L'huile essentielle de thym est excitante et ne doit pas être employée après 17h. Agressive sur la peau, elle ne doit pas être utilisée sur des zones cutanées étendues. Toxique pour le foie à dose élevée et à longue durée, son utilisation par voie orale requiert les conseils d'un spécialiste.
Elle est contre-indiquée chez la femme enceinte ou allaitante, l'enfant de moins de 12 ans, les personnes allergiques, asthmatiques, chez les sujets épileptiques. Son utilisation pure ou par voie orale est déconseillée chez les personnes souffrant d'antécédents d'ulcères, de gastrite, d'hépatites B, C ou D.Prenez soin de vous
Bonne journée mes amis
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Permaculture: 6 conseils pour prendre soin de votre terre!
Vivante et précieuse, la terre joue un rôle essentiel dans notre jardin. Alors, avant même de penser à planter, apprenons à l'écouter, à l'enrichir et à la protéger pour qu'elle donne le meilleur d'elle-même.
1) Préserver l’écosystème
Prendre soin de la terre est un des principes fondamentaux de la permaculture qui a révolutionné notre approche du jardinage. Certes, c’est une question de bon sens. Pourtant, la terre de nos jardins a été trop souvent négligée, malmenée et même empoisonnée par des pratiques agressives. Pesticides, désherbants, engrais chimiques et labours profonds finissent par ôter toute vie à ces sols considérés comme de simples supports de culture. Or, une terre fertile respire, boit, mange et travaille. Elle grouille naturellement de micro-organismes (dix milliards dans une pelletée) qui cohabitent et interagissent avec les végétaux. C’est donc de notre sol qu’il faut s’occuper en priorité, avant même de bichonner les plantes qu’il doit nourrir.
2) Apprendre à l’écouter
Votre terre est compacte, colle au doigt et durcit en été? Pas de doute, elle est argileuse. Pour l’améliorer, apportez-lui du fumier et du compost. Elle est légère, ne forme pas de motte et dessèche vite: c’est une terre sablonneuse. Elle réclame alors des matières organiques, voire un amendement calcaire (chaux) si elle s’avère trop acide. Votre sol est par contre d’aspect crayeux, très sec en été et boueux l’hiver: il est calcaire. Engrais complet et amendements organiques (fumier, terreau, humus) seront les bienvenus. Si elle est sombre, facile à travailler et se gorge d’eau: c’est une terre acide. Améliorez le drainage et apportez des engrais riches en phosphore (poudre de corne, phosphates naturelles) et en potasse (cendre de bois, algues). Pour en savoir plus, effectuez une analyse de terre afin de corriger les éventuelles carences.
3) Comprendre ses mécanismes
Les bactéries du sol fixent l’azote indispensable à la croissance des plantes. Les champignons microscopiques aident les végétaux à absorber l’eau et les éléments nutritifs. Enfin, les vers de terre et autres animaux du sol creusent des galeries qui aèrent et fertilisent la terre. D’où l’importance des apports de matières organiques en surface qui seront enfouies par ces petites bêtes. Ainsi, dans votre potager, laissez se décomposer sur place les légumes non récoltés et leurs fanes. Dans ce cas, vous n’aurez plus besoin de doper vos légumes avec des engrais puisque la terre a largement de quoi les nourrir.
Enfin, pour ne pas l’épuiser inutilement et éviter l’apparition de maladies, respectez la rotation de culture. Attendez quatre ans avant de planter au même endroit des oignons, des choux ou des fraisiers. Évitez aussi de replanter sur une même parcelle des légumes faisant partie de la même famille. Exemple: pois, lentilles, haricots et fèves de la famille des fabacées ne se succéderont pas au même emplacement. Si l’ail, le navet ou le radis donnent sans apport de compost, le chou, la courge et la pomme de terre en réclament près de 3kg par m2.
4) Travailler en douceur
Bêcher son jardin, c’est mauvais pour le dos et surtout pour la terre. En la retournant, vous bouleversez l’organisation si complexe des micro-organismes qui la font vivre. Pour préparer votre potager, passez à la grelinette. Cette fourche à bêcher, à trois ou cinq dents, aère et décompacte le sol en douceur. C’est écologique et ergonomique.
Pour briser les croûtes en surface qui asphyxient la terre, contentez-vous d’une binette. De même, évitez de marcher dans vos massifs pour ne pas compacter le sol humide. Après une séance de désherbage ou de taille, donnez systématiquement un petit coup de griffe pour effacer le tassement de vos pas.
5) Utiliser la biomasse
Feuilles, tontes de gazon, déchets de taille et de désherbage, fanes de légumes... Ne jetez plus à la déchetterie cette précieuse biomasse. Mais restituez-la à votre terre en l’utilisant directement sous forme de paillage, bois raméal fragmenté (BRF) ou en la transformant en compost. Vous en verrez tout le bénéfice, même sur un sol dégradé qui retrouvera vite sa fertilité. L’abondance de vers de terre en témoignera.
Attention, la dégradation des matières sèches d’un paillage consomme beaucoup d’azote qu’il faut parfois compenser par l’apport de corne broyée ou de tourteau de ricin (de 5 à 6€ en jardineries). N’oubliez pas que les sels minéraux et les matières organiques sont vite lessivés sur un sol nu battu par les pluies.
Dans vos massifs, misez sur les plantes vivaces couvre-sol (bugle rampante, lamier, épimède, géranium). Et dans votre potager, pensez à semer des plantes dites engrais verts (phacélie, moutarde blanche, sarrasin) qui formeront une bonne couverture tout en améliorant la fertilité du sol et en fixant l’azote comme avec les fabacées (trèfle, vesce). Juste avant la oraison, coupez à ras et laissez-les se décomposer à même le sol. En bonus: la terre se structure, reste meuble et les mauvaises herbes seront moins nombreuses.
6) Favoriser les échanges
Les végétaux captent l’oxygène et le carbone de l’air mais aussi les éléments minéraux du sol. Très prisée en permaculture, la culture sur butte augmente la surface d’échange entre le sol et l’atmosphère. Pour ce faire, creusez une petite fosse que vous remplirez de couches successives (branchages, plaques d’herbe, feuilles, compost, humus) jusqu’à obtenir une butte de 30 à 50cm de haut. Cette butte très fertile, bien drainée et qui se réchauffe vite au printemps garantit de belles récoltes potagères tout comme dans un potager surélevé.
Comment prélever un échantillon?
- Prenez une bêche et creusez sur 20cm de profondeur à un emplacement où vous aurez retiré les herbes en surface. Mettez ce premier prélèvement dans
un contenant propre. Renouvelez l’opération dans quatre ou cinq zones du jardin.
Mélangez bien les échantillons avant d’en extraire 200g environ que vous placerez dans un sachet fermé. Il suffit alors de le déposer dans votre jardinerie pour analyse (comptez 150€).
La permaculture s'appuie sur une éthique.
C'est un ensemble de valeurs fondamentales qui gouvernent la réflexion et l'action.
L'éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :
- Prendre soin de la nature (les sols, les forêts, l’eau et l'air)
- Prendre soin de l’humain (soi-même, la communauté et les générations futures)
- Partager équitablement, limiter la consommation et la reproduction et partager le surplus.
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Près de chez moi , il y a une héronnière et dans les champs voisins nous voyons beaucoup de hérons. Le héron cendré se nourrit le plus souvent de poissons, mais il n'est pas exclusivement ichtyophage. En effet son régime alimentaire est également composé de batraciens, de reptiles, de crustacés, de petit mammifères , musaraignes d'eau, campagnols, mulots rats, d'oiseaux et même de végétaux (bourgeons ).
Dans la petite vidéo que je vous joins , j'ai été plus que surprise de voir ce que le héron mangeait !!!!! Qui l'eut cru ? Et vous le saviez vous ?
Télécharger « Heron, qui l'eut cru.mp4 »
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