Bientôt la cueillette des potimarrons 

                                     Les dernières tomates

Encore des courgettes à venir 

Ravie de vous retrouver.

L’automne fait son apparition plus tôt que prévu.

Le mois d’août à filé à la vitesse grand V

Septembre pointe son nez et le travail dans le jardin ne manque pas. En vieillissant avec nos pathologies tout devient plus compliqué.

Les moments en famille et entre amis sont appréciés, mais la vie de château ne peut pas toujours durer. Je vais reprendre doucement mes habitudes.

Je vous souhaite de terminer agréablement le mois d’août et de commencer septembre dans les mêmes conditions.

Je passe vous visiter à mon rythme avec plaisir.

J’espère que vous avez tous passé d’excellents moments malgré la chaleur accablante que nous avons eue.  

Bonne journée à tous , toute mon amitié.

Bisous à vous partager 

Sirop de baies de sureau

En septembre, on récolte les fruits noirs du sureau qui se penchent en grappe de ce petit arbre qui par sa taille est généralement bien accessible et facilement reconnaissable. On les utilise pour confectionner le sirop de baies de sureau, un sirop fruité qui trouve sa place dans de nombreux desserts et dans la trousse à pharmacie de l’amoureux de nature. 

Confusion possible !

Attention : 

Ne confondez pas les fruits du sureau noir avec ceux du sureau hièble (Sambucus ebulus) ! Le sureau hièble est toxique donc méfiance !!

Par contre, il reste facile de faire la différence : Le sureau hièble est une plante herbacée, pas un arbuste, et ne monte qu’à maximum 2 mètres de hauteur. Ses “grappes” (corymbes) de fruits sont toujours tournées vers le haut alors que les fruits du sureau noir qui nous intéressent ici tombent en grappe vers le bas.

On retient : Le sureau hièble regarde vers le haut, le sureau noir regarde vers le bas (pour les fruits)

La recette du sirop de baies de sureau (une recette sans graine). Il est délicieux sur un dessert, un fromage blanc fermier, avec une pomme au four, une poire au vin…  En plus il vous protège pendant la saison froide en stimulant vos défenses immunitaires !

Cette recette utilise du miel pour coupler les vertus du sureau et du miel frais. Gardez quelques flacons de sirop de sureau au frigo pour les coups de froid : Dès que vous sentez que la gorge commence à gratter, le nez à piquer…Quelques cuillerées de sirop de sureau ! Et en cure pendant la grippe pour la faire partir plus vite.

Sirop de baies de sureau 

Vous avez besoin de :

Deux bols de baies égrappées     Un demi-citron bio      Quatre clous de girofle

Un morceau de gingembre frais de la grosseur d’une noix     Un bol de miel 

Laver et égrapper les baies.

Les placer dans une casserole avec un demi-citron, les clous de girofle et le gingembre haché. Couvrir d’eau et mettre à cuire.

Après 15 à 20 minutes de cuisson, l’eau s’est en partie évaporée. 

Passer à travers un tamis et presser fort pour sortir l’ensemble du jus

Laisser refroidir.

Une fois le jus à température ambiante verser le miel et bien mélanger. Il est important de bien laisser refroidir le jus de sureau avant de verser le miel pour garder toutes les propriétés de ce dernier.

Le sirop est prêt à être dégusté ! 

Il se conserve plusieurs mois au frais dans un bocal ou une bouteille fermée. Vous voilà parés pour le prochain coup de froid et pour donner une touche originale à un dessert quand vos amis débarqueront à l’improviste !

Vous pouvez remplacer le miel par du sucre, votre sirop se gardera plus longtemps.

Moi je fais les deux qq flacons au miel  pour soigner ma gorge l'hiver et qq flacons au sucre pour agrémenter mes desserts.

Utilisations :

En cas d’état grippal : une cuillère à café toutes les 2 heures jusqu’à 6 prises par jour. 

Pour stimuler votre système immunitaire : une cuillère à café 2 à 3 fois par jour.

                       Bonne journée à tous , merci de vos visites mes amis . 

                         Citation du 18 août tiré de mon calendrier ZEN :

                        ''La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir . ''

                                                          Louis Pauwels

Les jardins d’ACORUS

Ce matin nous décidons de partir visiter ce parc aquatique à une soixantaine de km de chez nous. Le soleil est de la partie et une belle journée est annoncée

Sylvie  et Olivier  Benoist ont commencé l’aventure du jardin en 1992 sur une ancienne pâture de 3 ha et les grenouilles ont remplacé les vaches.

Visiter un jardin, c’est aussi  prendre le temps de s’asseoir de regarder  d’écouter le bruit de l’eau qui tombe en cascade dans les bassins. C’est ce qui est facile de réaliser dans les jardins d’Acorus en Haute Saône …..Un régal pour les pupilles un moment ZEN ou l’on peut se reposer puisque des petits salons, des bancs, des chaises se trouvent un peu partout dans ce merveilleux parc. En voici un aperçu . J'ai réalisé un nombre considérable de photos. 

Nous commençons la visite en traversant sur une passerelle de bois, les bassins de nymphéas. Attention , il ne s'agit pas de perdre l'équilibre .......  Il y en a de toutes les couleurs, des fleurs bien ouvertes ou en bouton , c'est un régal pour les pupilles !!! 

                                 Les reflets sont époustouflants !!!

Puis vous vous baladez dans ce parc immense  qui vous procure une sensation de bien être considérable. Pour les amoureux de la nature il n’y a pas mieux.

           Un arbre attire mon attention c’est un cerisier au tronc cuivré........Curieux 

Des plantes ‘’gobe mouches'’ sont en quantité. Je les observe un moment, les mouches entrent , je n'en vois aucune ressortir.....elles se sont bien fait capturer !!!

          Quelques œuvres sculpturales ont trouvé leur place dans cet écrin de verdure.

                        Effectivement les grenouilles ont remplacé les vaches 

Nous avons fait une visite de quelques heures en prenant le temps de nous asseoir, d’admirer par de nombreuses fenêtres ce paysage apaisant, ressourçant, inspirant ….Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce moment passé dans ce havre de paix.  Merci encore à ces deux passionnés de botanique Sylvie et Olivier et à leur accueil très chaleureux. En plus vous pouvez vous désaltérer avec les boissons proposées sur place.

Merci de votre visite mes amis, j'ai été un peu longue , mais ma passion de la nature n'a pas de limite..........Je vous demande de m'excuser si vous trouvez mon billet trop long, je suis si contente de partager ce merveilleux moment avec vous.   

                               Toute mon amitié  

                        Citation du 16 août tiré de mon calendrier ZEN :

                            ‘’ Le courage n’est rien sans la sérénité ‘’

                                                     Gandhi

LA BASTIDE L’EVÊQUE

Fondée en 1280 par l’évêque de Rodez Raymond de Calmont pour concurrencer Villefranche-de-Rouergue , la bastide, construite sur un plateau granitique, domine les gorges de l’Aveyron où de nombreux martinets (forges hydrauliques) battaient le cuivre au Moyen Âge. Ce village de caractère a conservé son plan, typique des bastides, aux rues qui se coupent à angle droit. Sur la place centrale se dresse l’église Saint-Dalmas.

Vraisemblablement bâti au XVIe siècle, le clocher-porche en granit rose enjambe la rue comme celui de la collégiale Notre-Dame à Villefranche-de-Rouergue.

Eglise des XIVe-XVIe siècles  de style gothique méridional se caractérise par son granit rose.

Au XIIIe siècle, la vallée voisine du Lézert était le cadre d’une activité industrielle particulière : une quinzaine de martinets (forges hydrauliques) fonctionnaient et fabriquaient la « coupe noire » qui servait à la réalisation de chaudrons. L’une de ces forges, le martinet de la Ramonde, a été entièrement remise en état de fonctionnement. Aujourd’hui le site est devenu un lieu de visite incontournable de la région.

C'est une histoire d'eau et de feu. Dans cette vallée c'est la renaissance d'un patrimoine oublié : un martinet. Ce n'est ni une punition ni un petit oiseau, mais une pierre lourde qui frappe et refrappe inlassablement à vous rendre marteau. C'est l'eau qui actionne ce martinet. Le marteau va façonner et étirer le cuivre qui deviendra un chaudron. Mais avant cela, il doit passer par la forge. Le feu va chauffer le métal à blanc à 900 degrés. Le cuivre recuit devient donc malléable. Le martinet de la Ramonde, restauré de manière exemplaire par des bénévoles, donne à découvrir la technique de battage du cuivre.

Le pont du Cayla 

Ce pont de pierre pittoresque qui enjambe l’Aveyron desservait une voie gallo-romaine reliant Rodez et Cahors. Le long de cette voie antique était acheminé Minerai  extrait des mines de la région de la Bastide l’évèque, bétail et marchandises.

Aujourd'hui, le martinet de La Ramonde accueille chaque année des milliers de visiteurs.

Ce qui redonne vie au village.

La Bastide-l'Évêque est une terre d’accueil par excellence. La diversité de son patrimoine architectural satisfait les amateurs comme moi de vieilles pierres Eglises, châteaux, ponts, moulins… sont à portée de main. Les nombreux sentiers balisés permettent de profiter pleinement de la campagne. Et l’on peut goûter à la gastronomie locale dans ses restaurants et aussi sur ses marchés de producteurs du pays. 

L’aligot,  qui ne connait pas ?

Le roquefort le roi du fromage

La Fouace brioche à l’eau de fleur d’oranger.

Et bien d'autres encore .......

Pour des vacances réussies inutile de courir le monde nous avons en France des endroits magnifiques que bien souvent nous ignorons ….. J’espère que mon petit reportage vous a plu.

                           Bonne journée à tous, merci de votre passage.

                          Citation du 10 août tiré de mon calendrier ZEN :

                      ''La vraie grandeur consiste à être maître de soi-même ''

                                                          Daniel Defoe

         Chose promise, chose due aujourd’hui donc je vous emmène visiter la basilique 

                                 St Pierre et St Paul

Eglise romano-gothique XIIIè ancienne abbatiale des Bénédictins. Succédant à une église du XIème dont il reste quelques traces, l’édifice actuel est la troisième église bâtie en ce lieu depuis le VI ème. Subsiste le clocher occidental reconstruit en 1527, dont le couronnement date du XVIIè

L’abside a été refaite en 1862 par Viollet le Duc 

La construction de l’église débute en 1230 et durera un siècle. De ce fait, le chantier est le témoin de la lente transition de l’art roman à l’art gothique. L’intérieur de la basilique recèle bien des surprises : plusieurs pierres tombales des abbés de Luxeuil

                                    Les stalles du XVIe siècle

                            Sans oublier le reliquaire de saint Colomban. 

De même, au centre de la nef, le visiteur ne peut manquer une imposante chaire à prêcher.

Ses dimensions interpellent : et pour cause ! 

Elle n’était pas prévue pour Luxeuil… mais pour Notre-Dame de Paris ! 

Mais l’élément le plus impressionnant reste bien sûr le grand orgue. Il est édifié au XVIIe siècle et présente un imposant buffet en bois de chêne au décor baroque. Supporté par un musculeux Atlas ce décor multiplie les rappels à la musique.

                                      Détail des sculptures 

Vierge de jubé en bois polychrome du XVIème

Vierge moderne, laquelle préférez vous ? 

pour mon compte personnel , je trouve que la moderne dénote dans cette basilique 

   Les vitraux de l’abside

Je suis toujours attirée par la beauté des vitraux, qui représentent un travail fou !!!

                        La femme de ménage à oublié les toiles d’araignée

À proximité de la basilique, derrière l’ancien palais abbatial devenu hôtel de ville, se dresse le cloître du XVe siècle. Avec la basilique, c’est le dernier vestige du monastère médiéval.

                                 Escalier qui descend au cloître

Il faut ouvrir grand les yeux et avoir le nez en l’air dans cette ville truffée de petits détails. Nous nous sommes régalés. Je suis ravie de partager ma visite avec vous.

                               Bonne journée à tous, toute mon amitié. 

                             Un petit conseil tiré de mon calendrier ZEN :

'' Enlevez vos chaussures et posez vos pieds sur le sol. Fermez les yeux et concentrez vous sur 

la sensation éprouvée. C'est apaisant et revigorant ''

                   C'est ce que j'ai fait après avoir visité LUXEUIL !!!

                                    Bonne journée à tous.