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L'automne au jardin:
5 conseils pour réussir ses plantations
L'automne est la saison rêvée pour agrémenter son jardin de nouvelles plantes. Trouver le bon emplacement, améliorer la terre, stimuler l'enracinement...Les clés pour garantir la reprise dans les meilleures conditions.
Les jardiniers amateurs ont pris la fâcheuse habitude de planter frénétiquement au printemps. Pourtant, même si les végétaux vendus en conteneur autorisent théoriquement une plantation toute l’année, le bon sens veut que l’automne soit la période idéale pour mettre en terre rosiers, fruitiers, arbres et arbustes à feuillage caduc. En respectant, comme le faisaient nos anciens, le rythme des saisons et de la nature, chacun y trouvera certainement son compte. À la faveur des précipitations automnales, les plantes s’enracineront dans une terre encore chaude. Elles démarreront ainsi avec plus de vigueur au printemps, avec de belles économies d’arrosage au cours de l’année à venir.
1 Préparer le terrain
Consulter les catalogues, visiter les pépinières, fouiner dans les fêtes des plantes sont de bonnes sources d’inspiration pour cerner ses envies et dénicher de nouvelles variétés. Profitez du grand nettoyage d’automne avec son désherbage et ses binages pour repérer dans vos massifs les espaces vides à garnir et les arbustes à remplacer au plus vite. N’hésitez plus à arracher les végétaux qui ne vous donnent pas satisfaction, quitte à les offrir ou les planter à un nouvel emplacement.
Prenez votre temps pour imaginer ce que sera votre jardin dès l’an prochain. Tenez compte des associations de couleurs qui feront son charme et des volumes que prendront vos plantations. Si vous manquez d’espace, agrandissez vos massifs en gagnant sur la pelouse, ce sera autant de corvées de tonte en moins.
Creusez les trous de plantation une quinzaine de jours avant de mettre en place les gros sujets et les arbres fruitiers. La terre aura tout le loisir de s’aérer et les parasites du sol de s’éclipser.
Attendez l’arrivée des pluies pour planter en toute quiétude et ne vous inquiétez pas des premières petites gelées sans incidence sur vos plantations.
2 Trouver une place de choix
Le succès de vos plantations repose sur le respect des besoins vitaux de chaque plante. Fiez-vous à l’étiquette qui précise l’exposition idéale (soleil, mi-ombre, ombre), l’emplacement recommandé (massif, haie, plate-bande...) et la nature du sol (frais, sec, acide, calcaire...). Mais attention, cela ne suffit pas! Vous devrez aussi tenir compte de la hauteur et de la largeur que votre plante atteindra à l’âge adulte. Les distances de plantation sont clairement indiquées. Pourtant, dans la précipitation, les novices ont tendance à planter trop serré, croyant garnir au plus vite leurs massifs. Résultat: les plantes finissent rapidement par jouer des coudes, se concurrencer et même s’étouffer en se privant de lumière. Si vous préparez le trou à l’avance, ne le remplissez pas d’eau et pensez à le recouvrir d’une bâche étanche.
3 Creuser un bon trou
Face à l’effort que cela demande de creuser, la question revient systématiquement: "Dois-je faire un plus gros trou?" Pour le bien-être des racines, la réponse est généralement "oui".
Comptez 60 cm de côté et de profondeur pour un arbuste en container ou en motte; 1m de côté et 70 cm de profondeur pour qu’un arbre d’ornement ou un fruitier trouvent leurs aises. Un rosier se contentera d’un trou de 50 cm de diamètre et de profondeur.
Pour une plante vivace, effectuez tout de même un trou d’un volume deux à trois fois plus gros que son godet ou son conteneur.
4 Stimuler l'enracinement
Avant de planter, il faut démêler les racines des plantes en pot et rafraîchir les racines nues des végétaux ligneux. Comprenez que vous devrez retailler sur un bon centimètre l’extrémité des racines blessées lors de l’arrachage en pépinière. Arbres, arbustes, plantes de haie, fruitiers et rosiers vendus en racines nues n’y échapperont pas.
Pour une coupe nette, utilisez un sécateur, voire un coupe-branche, sur les fortes sections. N’appliquez pas de cicatrisant. Enduisez plutôt les racines avec un pralin du commerce (mélange de bouse de vache, de terre argileuse et d’eau) ou, encore mieux, des nouvelles préparations bio à base d’argile verte ou de mycorhizes. Résultat: l’enracinement sera dix fois plus important dès la première année. Terminez en retaillant de moitié les rameaux juste au-dessus d’un œil (le futur bourgeon).
5 Planter correctement
La terre extraite du trou de plantation mérite toujours d’être améliorée. Fumier décomposé, terreau de feuilles ou de plantation, compost maison... Tout est bon dans un volume moyen d’un tiers de terre. Pensez à alléger les sols trop lourds avec un ajout de tourbe ou de sable grossier. Les fertilisants comme la corne torréfiée et le sang desséché auront un effet à long terme.
Commencez par poser votre plante au fond du trou: si les racines s’arquent ou se retournent, c’est que celui-ci est trop petit. Remplissez-le avec la terre améliorée après avoir enfoncé un tuteur. Tirez ensuite sur la plante vers le haut, tout en la secouant, jusqu’à ce que les racines superficielles affleurent.
Le point de greffe des rosiers et des fruitiers, tout comme celui des arbres, ne doit jamais être enterré. Rajoutez 3 à 4cm de terre, puis tassez au pied, et n’hésitez pas à faire une cuvette d’arrosage cernée par un petit cordon de terre.
Pour qu’elle adhère bien aux racines, arrosez copieusement: 1l pour une plante vivace, 10l pour un rosier, 30l pour un arbuste et de 50 à 100l pour un arbre. Terminez avec un paillage de feuilles mortes ou d’écorces broyées.
C’est le moment !!!
Jardiniers à vos outils…. prêts partez !!!
Jardinage ou pas , je vous souhaite une très bonne journée
Bertille
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La Route des Sapins, un écrin de verdure au cœur du Jura
C’est le dépaysement total !!!! Calme, détente, air pur ……
Longue de 50km elle traverse 10000 hectares de forêts domaniales ou communales qui sont les sapinières les plus prestigieuses de l’Europe par la dimension de leurs arbres : certains d’entre eux dépassent 45 mètres de hauteur et ont un diamètre de 1m20 à 1m30.
C’est l’une des destinations touristiques les plus appréciées dans le Jura. La Route des Sapins, un parcours long de 42 kilomètres, qui commence à Equevillon, à deux kilomètres de Champagnole, et termine à Levier dans le Doubs, ne cesse pas d’attirer touristes français et étrangers à la recherche de nature, culture et aventure.
Le long de la route la vitesse maximale est très souvent limitée à 50 km/h, les touristes sont invités à apprendre l’histoire de la sapinière, de sa faune et sa flore, son exploitation, ses balades et ses belvédères Ce parcours bucolique à l’ombre des résineux est remarquablement balisé et regorge d’anciennes signalisations que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
Elle traverse quatre forêts, dont la forêt de Joux et de Levier. Le nom de Joux, courant dans la région désigne un bois de sapin. La forêt de Joux recèle une merveille : un passage pavé antique qui servait jadis au commerce du sel !
Selon la tradition, les sapins les plus remarquables sont élus président ? L’actuel sapin président, vieux de plus de deux siècles, mesure 50 mètres de haut pour un diamètre de 1m30
Depuis le 17e Siècle les sapins de cette forêt sont utilisés pour la fabrication des mâts de bateaux.
Si vous voulez faire cette balade agréable,respirer à plein poumons, visionnez mon diaporama
Télécharger « La route des sapins de Bertille.pps »
Que cette journée vous soit agréable.
Avec mon amitié
Bertille
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Les coings , ils sont bien là , ils parfument une pièce entière !!!!!
C'est le moment de faire la gelée, la confiture et la pâte .
Je viens de faire tout ceci
Le coing est le fruit du cognassier. De la forme d'une poire et assez volumineux, il arbore un petit duvet à maturité.
Supposé orginaire de Perse, d'Anatolie voire du Caucase, le coing est connu depuis la Grèce Antique sous le nom de "poire de Cydonie") Cultivé depuis 4000 ans, les Grecs le mangeaient au miel et les Romains l'utilisaient déjà en parfumerie. Aujourd'hui, on le trouve en automne partout en Europe. Il existe plus d'une trentaine de variété de cognassiers, dont la plupart servent d'arbres porteurs pour des poiriers par exemple.Cultivé dans de petits vergers de l'est de la France, le coing est disponible sur le marché en automne. Les principales variétés sont : le Champion, le Géant de Vranja et le Coing du Portugal.
C'est la pleine saison de la dégustation et de la transformation du coing, je vous offre ma recette de gelée et de pâte qui est toute simple à réaliser, un peu long , mais ça vaut le coup C'est tellement bon un peu de gelée sur la tartine du matin !!!!!!!
Ma gelée et confiture
Voici ma recette :
Lavez les coings Coupez les en morceaux sans enlever les pépins et mettez les dans un faitout. Mettez de l’eau juste à la hauteur des fruits, ne pas les recouvrir d’eau. Faites cuire à couvert environ 30mn jusqu’à ce que les coings soient tendres
Enlevez les coings à l’aide d’une écumoire. Réservez-les dans un saladier pour faire ensuite votre pâte de coings. Filtrez ensuite l’eau à travers un tamis. Pesez le jus recueilli et ajoutez le même poids en sucre
Transférez le jus dans une marmite
Amenez le mélange à ébullition et faire cuire ensuite pendant 30 minutes environ tout en remuant avec une cuillère en bois.Arrêtez la cuisson lorsque le mélange commence à se gélifier au bout de votre cuillère.
Préparez les pots de confiture en les ébouillantant
Versez ensuite la gelée dans les pots et retournez-les jusqu’à refroidissement complet.
Pâte de coings
Les fruits que vous avez mis de côté dans le saladier , prenez les et passez les dans le moulin à légumes de façon à faire une compote . Pesez cette compote et ajoutez-y le même poids de sucre. Versez le tout dans un chaudron et remettez sur le feu pour cuire la pâte qui prendra une jolie teinte orangée.N'oubliez pas de tourner la pâte pour qu'elle ne brûle pas. Lorsque la pâte est bien colorée versez la sur une plaque à gâteau, égalisez l'épaisseur avec une spatule et laissez sécher qq jours . Lorsque cette pâte est ferme , coupez des petits morceaux que vous roulerez dans du sucre cristallisé Mettre dans une boite ou un bocal ces petits bonbons et placez au réfrigérateur, ils se gardent très longtemps . C'est si bon et si naturel, aucun conservateur !!!!!!
J'ai préparé pour vous cette petite assiette de gourmandise servez vous .
Allez mes amis si vous avez des coings dans votre jardin c'est le moment de les utiliser vous en profiterez tout l'hiver.
Je vous souhaite une bonne semaine
toute mon amitié
Bertille
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Désinfecter la maison contre la Covid-19
sans se rendre malade.
Le mésusage des produits désinfectants censés nous protéger contre la Covid-19 risque de nous rendre malades, et cela a déjà commencé. Autorités de santé et médecins hygiénistes sonnent l'alerte.
La désinfection chimique à la maison ne doit pas devenir une obligation. Nettoyer les surfaces, oui, désinfecter à tout va, non".
L’efficacité du savon contre les virus est excellente
Un bon nettoyage est suffisant dans la majorité des cas. Les détergents à base de savons sont efficaces pour inactiver le virus de la Covid-19. En effet, l’enveloppe du virus est constituée d’une membrane lipidique : les micro-organismes qui permettent au virus de s’accrocher aux surfaces sont décrochés par les particules de savon et emportés par le chiffon humide.
Il en va de même sur les mains: "pour le virus de la grippe, lui aussi enveloppé de cette membrane lipidique, il a été démontré que le savonnage actif est plus rapidement efficace que la simple application d’alcool sans frottage".
Les désinfectants agressent la peau et les poumons
La qualité de l’air intérieur est fortement impactée par les composés organiques volatils issus des produits de désinfection. C’est "un enjeu majeur de santé publique" pour l’Anses. Parmi les produits particulièrement à risque, l’Anses pointe le mélange d’eau de Javel avec un détartrant (comme du vinaigre blanc ou un détartrant WC) pour un nettoyage intensif des surfaces ou des sols. "Ces mélanges sont toxiques, ils entraînent un dégagement gazeux de chlore à l’origine de sensation de brûlures oro-pharyngées, de gêne respiratoire et de vertiges. Ils peuvent être à l’origine de maladies respiratoires sévères lorsque les doses d’eau de Javel et de détartrant mélangées sont importantes
L’Anses précise que l’application de nettoyants et désinfectants ménagers en guise d’hygiène corporelle est à proscrire. Cela semble évident, mais les médecins rapportent des cas de personnes ayant utilisé des lingettes désinfectantes de surface, du vinaigre, de l’eau de Javel ou encore de l’alcool pour se laver les mains et la bouche, voire des aliments, avec pour conséquence de possibles irritations cutanées, urticaire, voire œdème y compris sur les paupières , alerte sur le risque présenté par certains désinfectants affichant des pseudo promesses "efficace contre le Coronavirus": "Ils contiennent des substances reconnues dangereuses pour la santé comme des CMR (cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques) et/ou des perturbateurs endocriniens".
Leur utilisation intensive peut rendre les bactéries et virus encore plus agressifs
La campagne "Les antibiotiques , c’est pas automatique" nous alertait sur le fait qu’un mauvais usage des antibiotiques est responsable d’une adaptation des bactéries qui met en échec le ou les traitements antibiotiques. Résultat: des formes plus sévères des maladies, et le développement de bactéries multi-résistantes responsables de décès. Une utilisation intensive des désinfectants fait craindre de la même façon le renforcement de la mutation des bactéries et virus, y compris de la Covid-19. Même à l’hôpital, seul le sol des blocs opératoires justifie habituellement une désinfection, et il faut la renouveler toutes les deux heures pour qu’elle soit utile
Les désinfectants polluent l’environnement
Une fois la désinfection réalisée, les rejets de produits chimiques dans les eaux usées altèrent le fonctionnement des stations d’épuration. Celles-ci utilisent en effet des bactéries pour épurer les égouts. "Les rejets dans les milieux naturels s’ajoutent aux désinfectants répandus hors de tout réseau d’assainissement sur les voiries, les parkings, les milieux extérieurs, et l’ensemble provoque un déséquilibre de la microfaune et de la flore, allant jusqu’à favoriser la résistance bactérienne aux antibiotiques",
En pratique, la meilleure protection, lorsque l’on reçoit du monde à la maison où que l’on passe des vacances dans une location, reste:
Dans une location: à l’arrivée, aérer et laisser couler eau froide et eau chaude pour purger les réseaux de tout virus ou bactérie.
Nettoyer avec un produit à base de savon, passé en frottant vigoureusement, si possible avec une microfibre (à laver ensuite à 40 ou 60 degrés), ou avec un nettoyeur vapeur.
Ne pas relâcher l’hygiène de base:se laver les mains régulièrement régulièrement, évitez de vous toucher le visage, porter un masque et garder un mètre minimum de distance dans les espaces clos.
Inutile de psychoter gardez votre maison propre sans utiliser de produits nocifs.
Bonne journée à tous , prenez soin de vous
Bertille
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Prolongeons encore un peu l'été avec ce plat délicieux
Aubergines aux tomates fraîches et à la mozzarella
3 aubergines moyennes 5 tomates 1 petit bouquet de basilic
De l’huile d'olive, sel, poivre ou un peu de piment d’Espelette
2 mozzarellas
Préparation
Laver les légumes et les tailler en petits morceaux de grosseur égale. Si vous utilisez des grosses tomates, il faudra les éplucher et les épépiner.
Ciseler le basilic (en garder un peu pour la présentation)
Faire chauffer l'huile d'olive dans un faitout, jeter les légumes, saler et poivrer.
Laisser cuire quelques mn à feu vif.
Baisser le feu, ajouter le basilic et rajouter un peu d'huile si besoin.
Couvrir et laisser mijoter 1/2 heure ou jusqu'à ce que les légumes se soient emmêlésRectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Servir dans des assiettes chaudes ou des minis poêles déposer la moitié d'une mozzarella dans chaque assiette.
Arroser d'un filet d'huile et décorer avec des feuilles de basilic.UN RÉGAL !!
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