Pour ceux qui veulent bien nous suivre nous continuons notre route. Aujourd’hui, paisible invitation à découvrir des petites merveilles  tout au long de cet itinéraire touristique jalonné de bâtisses en briques , d’église romane, témoins d’un passé vivant. Si vous le désirez suivez moi .

Château de St Paul-de-Varax : château du XIV è siècle remanié en résidence privée.

Un autre château, abandonné celui-ci

La tour du Plantay     

La tour vestige d’un ancien château féodal incendié en 1460 par les troupes du Duc de Bourbon, est mentionnée dès le XIV è siècle. Le château aurait été construit par le seigneur du Plantay Antoine de St Didier, sur un poype  dominant l’étang. La tour massive, ronde, est haute de 19 mètres. La tour fait partie des monuments historiques de France depuis 1991. Monument privé quine se visite pas.

Châtillon-sur-Chalaronne

La citée médiévale est traversée par la Chalaronne. Elle convie à flâner le long de ses quais colorés, un œil sur l’histoire, avec sa halle du XV è siècle, ses maisons à colombages, son église de briques et ses ruelles, son ancien hôpital et son éco musée, et un œil sur le présent, avec ses boutiques gourmandes et son marché du terroir, son musée du train miniature, ses ateliers d’artisans d’art   Avec ses ponts fleuris et ses maisons aux pans de bois, elle a un air de petite Venise ou de petite Bruges.

Cette bourgade souriante qui s’étire le long des rives fleuries de la Chalaronne est à découvrir à pied, en se laissant guider par les plaques de fer forgé qui précisent de porche en porche l’histoire des sites, un événement, une anecdote. De nombreuses maisons à colombage font son charme, ainsi que le grenier à sel, originale construction dont l’étage est soutenu par des piliers de bois. Ce Grenier à sel, soutenu par de vieux piliers de bois, est la bâtisse la plus ancienne de la cité médiévale. Certaines de ses poutres ont été datées de 1386.

Les origines de la cité se lisent dans les vestiges du château féodal, possession des seigneurs de Châtillon, puis des sires de Beaujeu. Le mariage de Sybille de Bâgé avec Amédée V de Savoie, en 1272, lie sa destinée à celle de la Bresse, jusqu’au rattachement de cette région à la France, en 1601.

Percée de trois portes fortifiées, l’enceinte en carrons de la ville formait avec le château un grand polygone hérissé d’une vingtaine de tours, reliées par des courtines crénelées. Seules subsistent la porte de Villars, une partie des murailles et quelques tours du château, rasé par Charles de Biron en 1595.

Les halles de Châtillon

Après l’incendie de 1670, Mlle de Montpensier, souveraine de la Dombes, aurait permis aux autorités municipales d’abattre sur ses terres les chênes nécessaires à sa reconstruction. On dit qu’elle changea d’avis, mais trop tard : le travail était déjà fait. Pour sauver la face, la princesse aurait alors fait l’éloge de ceux qui avaient agi si promptement pour le bien de leur cité. Les halles sont toujours un lieu important de la vie locale : elles abritent marchés, concerts et spectacles.

L’église de style gothique flamboyant assez sobre, elle est construite en carrons savoyards (briques). Une façade triangulaire surmontée d'une tourelle octogonale lui confère une certaine originalité. Elle est percée d'un grand portail, d'accès encadré, d'une arcade en ogive et surmonté d'un vitrail en rosace. De nombreux vitraux du dix-neuvième siècle retracent la vie et l'oeuvre de Saint Vincent de Paul. Plusieurs statues de grande valeur artistique ornent l'église : une Vierge à l'Enfant en bois du dix-septième, des bois peints des seizième et dix-huitième et un Saint Sébastien en noyer, oeuvre datée de 1910 de Jean Tarrit, sculpteur châtillonnais. 

J'espère ne pas avoir été trop longue dans mes commentaires, j'ai encore un bijou à vous faire découvrir de cette escapade qui nous a enchanté. Je vous souhaite à toutes et tous une belle journée.

 si vous le souhaitez.                  Bertille