La vie pastorale au temps de :

              Courbet, Pasteur et Hugo.

Révélation d’un monde oublié, les secrets d’une ferme Comtoise…..

La visite commence  notre guide nous attend

Le grenier extérieur qu’on appelle les ‘’soulerets’’ qui servaient à mettre les récoltes qu’on ne voulait pas à l’intérieur.

Dans le linteau est gravé la date de la construction 1826 avec la devise ‘’ Dieu soit béni ‘’ et les initiales des propriétaires.  Au-dessus toujours une petite niche abritant une statuette de la vierge.

La visite de l’intérieur de la ferme-musée : la cuisine et sa haute cheminée avec les deux énormes chaudrons dont l’un est destiné à la fabrication du fromage, des crochets pour suspendre les salaisons

La chambre qui sert de salle à manger et de chambre à coucher : lit clos à rideau pour les parents, berceau pour les petits… Les planchers sont en bois d’épicéa, bois solide adapté aux constructions. La chambre se trouve juste derrière la cheminée de la cuisine ce qui permettait d'avoir chaud. Tout était calculé.

Chambre à ‘’ donner ‘’ on ne disait pas chambre d’amis à l’époque. Elle n’était pas chauffée, seulement le lit avec un ‘’moine ‘’ dans lequel se trouvait un petit fourneau à charbon de bois. 

Ustensile déposé sur le lit

Une belle cave voutée de 22 m de long pour stocker le fromage Dans cette cave se faisait l’affinage du Mont D’Or.

Le grenier !!! L’accès se faisait par l’arrière de la ferme qui se situait au niveau du sol et qui permettait de rentrer les charrettes de récoltes. Ce dispositif avait dû impressionner le poète Lamartine.

Et il est vrai que c’est impressionnant, il  est gigantesque !!!  Et la charpente des greniers :  ‘’ Elle pourrait contenir l’équivalent de cinq fermes ‘’ souffle son propriétaire pas peu fier ! L’ensemble de la toiture repose sur 25 colonnes et la faîtière est posée à seize mètres du sol. Pour garder la rigidité du bois, les chevrons obtenus à partir d’épicéas ont été équarris seulement sur deux faces.  Le tout abritait étable, grange, habitation du fils aîné qui, plus tard, prendra place dans le logis principal, et ainsi de suite…Avec une pareille charpente la toiture peut supporter 400 tonnes de neige !!!

A la sortie du grenier un grand meuble nommé ‘’ l’anchâtre ‘’ prévu pour stocker la semence pour l’année suivante. Le grain étant le bien le plus précieux de la récolte . Et pour qu’il ne moisisse pas il était soigneusement brassé avec une palette qui s’appelle : ‘’ une veille ‘’ d’où vient l’ expression : ‘’veiller au grain ‘’  

La girouette sur le toit indiquait le métier du propriétaire ici à la pastorale une abeille sur le rucher

Du coté sud de la maison il y a toujours un vaste jardin ou l’on y cultive les petits légumes et toutes les plantes aromatiques et pharmaceutiques. Les autres légumes tels que p de terre , choux pois  etc sont cultivés plein champ.

M. Longchampt, propriétaire et guide de la visite

Il a tout le mérite de cette remise en l’état et se fait un plaisir de partager l’histoire de la ferme comtoise. Il faudrait aussi signaler que sa passion et son talent de conteur donnent une dimension exceptionnelle à cette visite. Au-delà de l’architecture et de l’histoire de la ferme, une perspective originale de l’histoire locale et franc-comtoise nous est contée et illustrée par référence à des événements ou anecdotes. 

Pour terminer, le drapeau  franc-comtois qu’il est fier de nous dérouler

                                Et sa conclusion

Le monde agricole s’est orienté vers une agriculture intensive au détriment de la nature. L’intelligence artificielle sera-t-elle munie de deux doigts de bon sens paysan ?????

Bonne journée à vous tous à très bientôt pour la suite de nos visites. Bien sûr, c'est si vous le désirez.   Je passe vous voir sans tarder.